A l’arrivée de la nouvelle année, le sort des sapins de Noël n’est pas enviable. Presque indésirables, beaucoup finissent sur les trottoirs des villes. Pourtant, les municipalités s’organisent désormais afin de lutter contre ces abandons en bord de route.
Que faire de son sapin de Noël après les fêtes ? Après avoir été la star du mois de décembre, l’arbre de Noël devient vite indésirable dans les intérieurs des citadins. Encombrant, anachronique, voire perdant ses aiguilles, il devient souvent urgent de s’en défaire à l’approche de la rentrée.
Si vous avez opté pour un arbre en pot (avec ses racines), vous avez la possibilité de le planter. Attention quand-même à prendre en compte un facteur de taille : certains sapins peuvent atteindre les 20 mètres de haut ! Si vous avez un jardin à disposition, ça peut être l’idéal, autrement n’hésitez pas à en parler autour de vous ou à le donner en ligne.
Si vous avez choisi un arbre coupé, il est évidemment inutile de le replanter. Pensant faire une action éco-responsable, certains pensent qu’il est préférable de l’abandonner en forêt plutôt que de l’emmener à la déchetterie. Fausse bonne idée : les épines en grande quantité peuvent entraîner l’asphyxie du sol recouvert et la décomposition de l’arbre peut modifier l’écosystème des environs… Par ailleurs, vous vous exposeriez à une amende de 150 euros.
Jusqu’alors, il était préconisé de déposer son sapin de Noël en déchetterie. Aujourd’hui, si cette possibilité existe toujours, les municipalités s’organisent pour recycler les sapins de Noël et leur donner ainsi une nouvelle utilité.
Broyés, les conifères (sans décorations et non floqués !) sont transformés en copeaux de bois qui pourront être utilisés de diverses façons par les Villes. Le broyat de sapin étant un excellent désherbant naturel, les municipalités les utilisent dans les espaces verts afin de créer des sentiers. Pour la même raison, les jardiniers des villes répandent ces copeaux aux pieds des massifs de fleurs afin d’éviter la prolifération de certaines espèces invasives, mais aussi de réduire la fréquence des arrosages (car elle réduit l’évaporation de l’eau des massifs) et en hiver, de protéger les racines et sols du froid. Une façon d’offrir une fin utile à celui qui trônait dans votre salon quelques jours auparavant.